Home » Election du pape Léon XIV : « Pour Pietro Parolin, bras droit du pape François, il ne s’agit pas d’une défaite, mais d’une victoire : celle de “faiseur de pape” »

Election du pape Léon XIV : « Pour Pietro Parolin, bras droit du pape François, il ne s’agit pas d’une défaite, mais d’une victoire : celle de “faiseur de pape” »

by Marko Florentino
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A la fin du conclave de 2013, la Conférence épiscopale italienne a commis le plus retentissant faux pas de toute l’histoire des services de presse. Après l’apparition de la fumée blanche, pendant que le monde attendait l’Habemus papam et le nom du nouveau souverain pontife, elle a adressé un message de félicitations au cardinal Angelo Scola, persuadée que d’un conclave aussi bref ne pouvait sortir que le favori de la course. En réalité, comme chacun sait, le nouveau pape n’était pas l’archevêque de Milan, mais celui de Buenos Aires, dont la candidature avait été soigneusement gardée secrète pendant toute la préparation du conclave.

En 2025, personne n’a commis cette erreur. Mais rares sont ceux qui, à la vue de la fumée blanche s’élevant au-dessus de la chapelle Sixtine, ont pensé à Robert Francis Prevost. Ce frère augustinien promu préfet au sein de la curie romaine avait contre lui cette règle tacite qui, tout au long du XXe siècle, avait interdit l’élection d’un pape américain.

Il y avait, en revanche, un nom tout à fait plausible et sans risque pour la succession de François : Pietro Parolin, bras droit du pape argentin et première victime de ses excès, au point que, selon les rumeurs romaines, il lui aurait plus d’une fois proposé de démissionner. Compétent, prudent, diplomate, Pietro Parolin était donc favori, comme le fut en son temps Angelo Scola, même si ceux qui le connaissent affirment que, s’il était disposé à accepter la tiare pontificale, jamais il ne se serait battu pour l’obtenir.

La faveur de François

Mais, contrairement à Angelo Scola, Pietro Parolin n’est pas nécessairement le perdant de la course. Car dans un conclave qui se termine au quatrième tour de scrutin, il y a forcément un fait décisif ou une manœuvre habile.

Au dernier conclave s’étant achevé au quatrième tour [en 2005], on sait ce qui s’est passé : au troisième tour, Jorge Mario Bergoglio avait recueilli un tiers de voix et aurait pu bloquer Joseph Ratzinger ; mais le cardinal Carlo Maria Martini a coupé l’herbe sous le pied de son confrère jésuite et apporté à Joseph Ratzinger la poignée de voix qui lui manquait pour devenir le pape Benoît XVI.

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