
Suspectées d’être impliquées dans l’agression à l’arme blanche qui a fait cinq blessés à Metz lundi, trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, mardi 18 juin en fin d’après-midi, a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) le procureur de la République, Yves Badorc.
Parmi les cinq blessés, deux avaient été grièvement touchés, mais le parquet avait annoncé dans la soirée de lundi que leurs jours n’étaient plus en danger. Les faits se sont produits vers 10 h 30 lundi à proximité d’une supérette dans le quartier de Metz-Borny. Le parquet avait rapidement écarté la piste terroriste et évoqué un contexte d’extorsion de fonds.
Une enquête a été ouverte du chef de tentative de meurtre et confiée au service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ) de Metz.
« La supérette fait l’objet de convoitises vu son emplacement : elle est située à un endroit très fréquenté, elle est bien placée, que ce soit pour le commerce légal ou illégal », a expliqué à l’AFP une source policière, ajoutant anonymement que « des bagarres reviennent régulièrement pour contrôler la rue ou le quartier. »
Classé quartier prioritaire, Borny avait été durement touché lors des émeutes survenues au début de l’été 2023 après la mort du jeune Nahel, tué à Nanterre lors d’un contrôle policier. La médiathèque et la mairie de quartier avaient été incendiées.
Contribuer
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.