L’ancien président Barack Obama a annoncé vendredi 26 juillet son soutien à la candidature de la vice-présidente Kamala Harris dans la course à la Maison Blanche pour le camp démocrate.
« En début de semaine, Michelle et moi avons appelé notre amie Kamala Harris. Nous lui avons dit que nous pensions qu’elle ferait une fantastique présidente des Etats-Unis et qu’elle avait tout notre soutien », a déclaré M. Obama sur le réseau social X. « En ce moment critique pour notre pays, nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu’elle gagne en novembre. Nous espérons que vous vous joindrez à nous », a-t-il ajouté.
L’influent ancien dirigeant est l’un des derniers poids lourds démocrates à s’exprimer, alors que Joe Biden a assuré Kamala Harris de son soutien dès dimanche. Le président sortant avait jeté l’éponge dimanche soir, après des semaines d’appels à quitter la course, sur fond d’inquiétudes quant à sa condition physique et mentale.
Vague de soutien
Le soutien du président Obama (2009-2017) vient amplifier l’élan croissant pris par la campagne de Mme Harris, 59 ans, qui a bénéficié d’une vague de soutien de la part de syndicats, de minorités ethniques et de son parti depuis qu’elle a annoncé sa candidature.
Kamala Harris s’est dite jeudi prête à débattre avec Donald Trump, mais le candidat républicain à la présidentielle américaine a quant à lui jugé « inopportun » d’organiser un face-à-face avec sa nouvelle rivale avant qu’elle ne soit officiellement désignée par le Parti démocrate. « Trump a accepté un débat le 10 septembre. Il semble maintenant qu’il rétropédale », a raillé la candidate démocrate sur X, assurant pour sa part être « prête ». Donald Trump avait déclaré être « tout à fait » enclin à débattre avec elle, mais sous d’autres conditions, le choix de la chaîne prévue, ABC, ne lui convenant plus.
En campagne au Texas jeudi, Kamala Harris a égrainé les arguments de campagne qu’elle affûte depuis dimanche : éducation, droit à l’avortement, soins de santé accessibles… Elle n’a pas ménagé ses coups contre l’ancien président républicain : Donald Trump et ses alliés « ont le culot de dire aux enseignants de mettre une arme à feu en classe alors qu’ils refusent d’adopter des lois de bon sens sur la sécurité des armes à feu », a lancé la quinquagénaire devant la fédération américaine des enseignants.