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Benjamin Pavard, le cœur au Nord, les pieds sur terre et l’Euro en tête

by Marko Florentino
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Saisi d’une intense douleur au mollet droit, Benjamin Pavard grimace l’espace d’un instant, mardi 28 mai, à quelques jours seulement du début de l’Euro en Allemagne (du 14 juin au 14 juillet). Que Didier Deschamps et les supporteurs tricolores se rassurent, le défenseur de l’équipe de France ne souffre d’aucune blessure. Une simple crampe, au milieu d’un jeu de questions-réponses. « Ça ne m’arrive jamais en match », promet-il en rigolant. Un petit étirement et le tour est joué. L’entretien peut reprendre son cours. Et le jeune homme de 28 ans d’expliquer d’où vient cette pointe soudaine.

« Je suis rentré un peu tard de Lille [lundi] soir », glisse Pavard, installé sur la terrasse d’un hôtel cossu du 16ᵉ arrondissement de Paris. La pluie qui s’abat sur la capitale lui rappelle immanquablement sa région natale. En tee-shirt à manches courtes ce jour-là, le champion du monde 2018 l’assume : il est un vrai gars du Nord. Alors, avant le début du rassemblement des Bleus à Clairefontaine (Yvelines), il a tenu à s’y rendre pour « s’aérer l’esprit ». Mercredi 5 juin, il pourrait prendre part au match entre l’équipe de France et celle du Luxembourg, à Metz, en match de préparation à l’Euro 2024.

Revenir à la maison, retrouver ses racines, auxquelles il est très attaché, Pavard le fait dès qu’il le peut, pour revoir ses plus proches amis, de dix à quinze ans plus âgés que lui. Ces derniers, l’international français les a rencontrés quand il suivait son paternel, qui était leur entraîneur, sur tous les terrains. Mais tant pis pour cette fois : le natif de Maubeuge a raté ses parents lors de son passage en coup de vent dans le Nord : « Ils étaient déjà partis en vacances. » Depuis son premier départ du domicile familial, à 10 ans, pour se consacrer pleinement au projet sport-études, « Benji » essaie de rattraper le temps perdu.

Une chanson qui lui « fait toujours autant plaisir »

« Je suis fils unique, donc ça leur a sûrement fait un choc. Ce n’était pas facile pour moi non plus », concède-t-il. Nathalie et Frédéric Pavard ont donc vu le jeune garçon aux cheveux courts à bouclettes grandir à distance. Quelques années plus tard, ils ont assisté à son éclosion médiatique, lors de la Coupe du monde 2018 en Russie. Sa « frappe de bâtard » contre l’Argentine, en huitièmes de finale, en a fait l’un des chouchous du public français.

La chanson (« Benjamin Pavard, je ne crois pas que vous connaissez / Il sort de nulle part… »), que tous les fans de football auront entonnée à l’été 2018 et après, atteste de son changement de statut. « Franchement, elle me fait toujours autant plaisir », assure le défenseur, qui a remporté, à l’âge de 22 ans seulement, le plus beau titre dont un footballeur peut rêver. « J’avais aussi gagné la deuxième division allemande avec Stuttgart un an plus tôt », précise-t-il malicieusement.

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