
Deals, deals, deals… En s’envolant, lundi 12 mai, vers le Golfe, ses émirs, ses dorures et ses richesses, pour le premier voyage officiel à l’étranger de son deuxième mandat, c’est bien ce rêve-là que caressait Donald Trump à bord d’Air Force One, pas encore remplacé par le « palais volant » offert par la famille régnante qatarie. Cette tournée en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, aux objectifs prioritairement économiques, se présente comme une parfaite illustration de la diplomatie du deal propre à ce président.
« Deal » : un mot qui résume tant de concepts en quatre lettres qu’il est devenu international. Un mot facile et qui claque, incarné à merveille par cet homme qui a été roi de l’immobilier avant d’être élu deux fois président des Etats-Unis – « trois fois », corrige-t-il dans les interviews, encore plein de rancœur d’avoir raté le deal électoral de 2020. Le deal, un art qu’il estime si bien maîtriser qu’il en a fait un livre. Le deal, c’est l’affaire, l’accord, le marché. Il n’est pas forcément équitable, ni durable, mais une fois conclu, il est généralement présenté comme « win-win », gagnant-gagnant.
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