L’heure est aux dernières retouches, aux ultimes finitions. Ici une marche à restaurer, là un arbuste mort à enlever. La pelouse n’a pas encore verdi, les 9 000 arbres plantés n’ont pas eu le temps de pousser, mais le village olympique est prêt à accueillir ses premiers athlètes. Enfin presque. « On est en train de faire les lits, de déplier les serviettes et de déployer l’identité visuelle dans le village qui en manque encore un peu », précise Augustin Tran Van Chau, le 2 juillet, lors d’une visite des lieux ouverte à la presse – la dernière avant le début des Jeux olympiques (JO) qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août.
Le directeur adjoint du village au sein du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) de Paris 2024 reprend vite son sérieux et explique que les commissions de sécurité sont en cours d’inspection. Le 4 juillet, les lieux ont été passés au crible par les services de déminage. Depuis, il faut être accrédité pour pénétrer dans le village.
Le 18 juillet, les premiers athlètes prendront possession de leurs appartements, à raison de 1 500 à 2 000 arrivées par jour jusqu’au matin de la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet. Le village de 52 hectares, à cheval sur les communes de Saint-Ouen, Saint-Denis et l’Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), affichera alors complet : les 14 250 lits des quelque 7 000 chambres seront occupés par environ 9 000 athlètes – sur 10 500 participants aux JO – et 5 000 membres de l’encadrement (entraîneurs, kinés…) issus de plus de 206 délégations.
Pendant les Jeux paralympiques, du 28 août au 8 septembre, le village sera circonscrit aux communes de Saint-Ouen et Saint-Denis et accueillera 4 500 athlètes ainsi que 4 500 accompagnants et officiels de 182 délégations.
Supérette et terrain de basket
Deux semaines avant l’ouverture, les 200 appareils de cardio-training et de musculation attendent, parfaitement alignés dans la salle de fitness de la halle Maxwell – une ancienne centrale électrique construite au début du XXe siècle pour l’alimentation du métro parisien –, leurs premiers utilisateurs. Les douze laveries disséminées dans le village ne font pas encore entendre le ronronnement de leurs machines (près de 500 lave-linge et sèche-linge au total).
Les draps des athlètes seront changés tous les quatre jours – plus souvent sur simple demande –, les serviettes tous les deux jours. Les centres d’information aux athlètes et les centres de résidents – sortes de conciergerie d’hôtels – se préparent également à répondre aux demandes et aux besoins spécifiques des sportifs.
Il vous reste 52.39% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.