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Dortmund : après l’élimination parisienne en Ligue des champions, le temps des regrets

by Marko Florentino
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Des joueurs du PSG à la fin de la rencontre de demi-finale retour de Ligue des champions les opposant au Borussia Dortmund, au Parc des Princes, à Paris, le 7 mai 2024.

« C’est très curieux le football. En deux matchs, on a tiré six fois sur les poteaux. Le foot n’a pas été juste avec nous, mais il faut l’accepter. » L’entraîneur du Paris Saint-Germain (PSG), Luis Enrique, a choisi la veine fataliste pour qualifier, mardi 7 mai, la défaite de son équipe face au Borussia Dortmund (0-1), lors de la demi-finale retour de la Ligue des champions, au Parc des Princes. Sans doute voulait-il garder pour lui les constats qui, au-delà d’une incontestable malchance, expliquent aussi la nouvelle déconvenue, au terme d’une double confrontation qui avait paru abordable et suscité un optimisme, a posteriori excessif, au club et dans son environnement.

La saison européenne du PSG s’achève donc par un revers sur le même score que celui du match aller, disputé six jours plus tôt en Allemagne. Comme en 2021, autre année de demi-finale, Paris manque la dernière marche de la compétition européenne majeure. Mais cette fois, ce n’est pas Manchester City et son effectif hors du commun qui lui barrent la route : juste une équipe solide, structurée, un collectif mêlant harmonieusement expérience et jeunesse, densité athlétique et vivacité. Un modèle, oserait-on presque, pour un club parisien qui a ouvert cette saison un nouveau cycle, qui se veut davantage fondé sur le collectif, mais mesure une fois encore le chemin qui lui reste à parcourir pour façonner une machine à gagner sur la scène européenne.

Dans cette quête, Paris compte déjà un public, et celui-ci avait lancé la soirée sur de belles bases, installant une atmosphère de ferveur aux abords du Parc des Princes, puis dans l’enceinte. Au diapason de cet espoir, la composition de l’équipe parisienne fleurait la conquête. Par rapport à la formation du match aller, Luis Enrique apportait deux inflexions : en défense centrale, le jeune Brésilien Lucas Beraldo remplaçait Lucas Hernandez, blessé ; et en attaque, le buteur Gonçalo Ramos suppléait Bradley Barcola, laissant l’aile gauche à Kylian Mbappé, son espace de prédilection. Deux choix synonymes d’une orientation claire : Enrique voulait la possession de balle et imposer son jeu, au risque de perdre avec ses idées.

Un pressing parisien plus intense

Le début de partie validait globalement ces options, Paris affichant une meilleure maîtrise qu’au match aller. A tout le moins, les défauts affichés en Allemagne étaient partiellement corrigés : dans le sillage d’un Ramos combatif, le pressing parisien se révélait plus intense – on aperçut même Kylian Mbappé participer à cet effort, une rareté. Sur son aile gauche, le latéral Nuno Mendes, martyrisé dans la Ruhr par l’explosif Jadon Sancho, rééquilibrait les débats en remportant quelques duels, bien aidé par les replis de Fabian Ruiz.

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