
Dans sa première vie, Edgar Grospiron était l’as des bosses. Aujourd’hui, l’ancien champion s’apprête à prendre des coups. Mardi 18 février, à Décines-Charpieu (métropole du Grand Lyon), l’assemblée constitutive du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2030 dans les Alpes françaises a validé la désignation de l’ex-skieur acrobatique comme président de la structure. Le Haut-Savoyard avait les faveurs des pronostics, après le renoncement surprise du multiple champion olympique de biathlon Martin Fourcade, jusqu’alors grand favori pour devenir le « Tony Estanguet des Alpes françaises ».
Jeudi 13 février, devant les promoteurs des Jeux, l’ex-biathlète Vincent Jay avait pourtant fait la « meilleure impression » parmi les candidats encore en lice, selon un membre du jury de ces auditions. Cependant, dès le dépôt de son dossier, Grospiron – qui assure qu’on est venu le chercher – avait une longueur d’avance sur ses cinq rivaux (outre Vincent Jay, les anciens sportifs Marie Martinod, Nathalie Péchalat et Jean-Luc Crétier, ainsi que l’ex-journaliste Gérard Holtz, avaient fait acte de candidature). Parmi les sérieux atouts de Grospiron, « l’expérience des JO et de la montagne, et la connaissance du mouvement olympique », glisse la même source.
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