
Les fans de Davido pourront bientôt venir l’écouter à Londres, San Francisco ou Toronto, mais aucune étape n’est prévue en Afrique. La star américano-nigériane de l’afropop y voit un « problème », pour lui comme pour les autres vedettes issues du continent. « Nous voudrions donner [en Afrique] les mêmes concerts qu’au Royaume-Uni, en Europe », a-t-il insisté, mi-mai, lors d’une conférence organisée lors de l’Africa CEO Forum, mini-Davos africain organisé par le média Jeune Afrique, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Las, « nous n’avons pas les équipements qu’il faut », a-t-il regretté.
Les grandes salles de spectacle modernes, en particulier, font cruellement défaut au sud du Sahara. Mais une attention nouvelle est portée à ce sujet, chez les bailleurs de fonds comme au sein des gouvernements. « Nous avons décidé de financer un certain nombre d’arénas en Afrique, des stades polyvalents qui permettront d’accueillir des événements sportifs et culturels », indique Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale, sans vouloir donner encore le détail de ces futurs investissements. Cette filiale de la Banque mondiale consacrée au secteur privé a déjà engagé, depuis fin 2022, quelque 88 millions de dollars (78 millions d’euros) pour soutenir les industries culturelles, créatives et sportives sur le continent.
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