Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué, jeudi 29 mai, sa première attaque contre les forces des nouvelles autorités syriennes depuis la chute du président Bachar Al-Assad, ont déclaré les ONG Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) et SITE Intelligence Group.
Dans un communiqué relevé par SITE, un organisme spécialisé dans la surveillance des sites Internet islamistes, l’EI affirme avoir déclenché un « dispositif explosif » contre un véhicule des forces armées syriennes dans la province de Souweïda.
L’OSDH a affirmé qu’un homme a été tué, et trois membres de la 70ᵉ division de l’armée syrienne, blessés, lorsque leur patrouille a été touchée par une mine terrestre déclenchée à distance, mercredi. L’homme qui a été tué accompagnait les forces du gouvernement syrien dans cette zone désertique, selon cette ONG.
Démantèlement d’une cellule de l’EI lourdement armée
Le groupe djihadiste, qui était parvenu à contrôler une vaste zone en Syrie et en Irak, avait été défait en Syrie en 2019 par les forces kurdes avec le soutien d’une coalition internationale. Il maintient toutefois des cellules qui continuent notamment d’attaquer les forces dirigées par les Kurdes dans le nord-est de la Syrie.
Lundi, les autorités syriennes ont annoncé avoir démantelé une cellule de l’EI, lourdement armée, qui se préparait à mener des attaques dans une région proche de Damas. Une dizaine de jours plus tôt, les forces de sécurité avaient dit avoir arrêté à Alep, deuxième ville du pays, plusieurs membres d’une cellule de l’EI. Un membre des forces de sécurité et trois djihadistes avaient été tués dans l’opération.
Donald Trump, qui a rencontré le président intérimaire syrien, Ahmed Al-Charaa, le 14 mai en Arabie saoudite, l’a appelé à « aider les Etats-Unis à empêcher une résurgence de l’EI ».