Gérald Darmanin doit se rendre au Maroc, dimanche 9 mars, pour une visite express de vingt-quatre heures. A Rabat, le garde des sceaux rencontrera son homologue marocain, Abdellatif Ouahbi, avec lequel « les échanges sont réguliers », fait savoir l’entourage du ministre français, qui ajoute que la coopération judiciaire et technique est « très bonne ».
Au menu des discussions, deux sujets majeurs : la lutte contre le terrorisme, alors que le Maroc a démantelé sur son territoire plusieurs cellules liées à l’Etat islamique au Sahel, et la lutte contre le crime organisé. La vente du patrimoine des narcotrafiquants sera notamment évoquée. A l’image de ce qui est conduit avec les Emirats arabes unis, où M. Darmanin s’est rendu en janvier, les autorités judiciaires locales manifestant un intérêt pour ce que réalise l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc).
Cette visite au Maroc est la deuxième en moins d’un an pour Gérald Darmanin. Ministre de l’intérieur, il avait fait le déplacement à Rabat, en avril 2024, pour vanter le partenariat sécuritaire, en amont des Jeux olympiques de Paris 2024. Il s’était félicité à cette occasion des arrestations de « deux barons de la drogue » français. En mars, le présumé chef du gang marseillais Yoda, Félix Bingui, alias Le Chat, avait été interpellé à Casablanca, un mois après Mohamed Amine Yahiaoui, dit Coluche, un narcotrafiquant opérant en Ile-de-France, arrêté à Marrakech.
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