Dès le lendemain de sa prise de fonctions, le 21 janvier, Donald Trump a annoncé vouloir faciliter l’investissement dans les infrastructures d’intelligence artificielle (IA). Une initiative à 500 milliards de dollars (484 milliards d’euros), parmi d’autres, suggérant que le monde de la tech et la Maison Blanche sont alignés pour asseoir la suprématie américaine sur l’innovation.
La Chine, dont les ambitions dans ce secteur et celui de la recherche fondamentale l’ont conduite au premier rang mondial en matière de publications scientifiques et de dépôts de brevets, a aussitôt répliqué : DeepSeek, une IA aux performances inattendues, a bousculé ChatGPT, l’outil développé par l’entreprise américaine OpenAI. Au-delà des effets d’annonce, cette joute technologique indique-t-elle un basculement sur la scène géopolitique et scientifique ?
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