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Joe Biden estime qu’un cessez-le-feu à Gaza pourrait dissuader l’Iran d’attaquer Israël

by Marko Florentino
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Lors de la procession funéraire du chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, tué le 31 juillet dans un assassinat imputé à Israël, dans une rue de Téhéran, le 1ᵉʳ août 2024.

Retrouvez ici notre point sur la situation d’hier.

L’Iran a rejeté, mardi 13 août, l’appel de pays occidentaux à renoncer à ses menaces contre Israël. Le président américain, Joe Biden, et ses homologues de France, d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni avaient appelé lundi soir Téhéran à « renoncer à ses menaces d’attaque militaire contre Israël ». La Maison Blanche a estimé que si une attaque iranienne survenait, « cela pourrait certainement avoir un impact sur les discussions » prévues jeudi sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza où la guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque d’une ampleur inédite du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol de l’Etat hébreu.

« Une telle demande manque de logique politique, est totalement contraire aux principes et aux règles du droit international », a réagi, mardi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien, Nasser Kanaani.

Téhéran et ses alliés régionaux au Liban, en Irak et au Yémen menacent Israël de représailles armées depuis l’assassinat, le 31 juillet, dans la capitale iranienne du chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, qu’ils ont imputé à l’Etat hébreu, et celui, la veille, de Fouad Chokr, le chef militaire du Hezbollah libanais pro-iranien, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth. « La République islamique d’Iran est déterminée à défendre sa souveraineté » et « elle ne demande pas l’autorisation de quiconque pour user de ses droits légitimes », a ajouté M. Kanaani.

Joe Biden estime qu’un cessez-le-feu à Gaza pourrait dissuader l’Iran d’attaquer Israël

Le président des Etats-Unis a estimé, mardi, qu’un accord sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza pourrait dissuader l’Iran de mettre à exécution ses menaces d’attaque contre Israël. « C’est ce que je crois », a dit Joe Biden, interrogé sur ce scénario pendant un déplacement à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), en assurant qu’il « n’abandonn[ait] pas » cet objectif de cessez-le-feu bien que les négociations deviennent « difficiles ».

Par ailleurs, les Etats-Unis ont approuvé la vente pour plus de 20 milliards de dollars (18,2 milliards d’euros environ) d’armement à leur allié israélien, comprenant notamment des avions de chasse F-15 et près des munitions pour des tanks. Le département d’Etat a déclaré dans une notification au Congrès américain que cette vente allait « améliorer la capacité d’Israël à faire face aux menaces ennemies actuelles et futures ».

Le Hamas revendique des tirs de roquettes de Gaza sur Tel-Aviv

Une roquette s’est écrasée au large de Tel-Aviv, mardi, selon l’armée israélienne, un tir mené à partir de la bande de Gaza et revendiqué par la branche armée du Hamas palestinien. Une journaliste de l’Agence France-Presse (AFP) sur place a entendu une explosion. Les derniers tirs de roquettes du mouvement islamiste sur la ville remontaient à plus de deux mois.

Une frappe israélienne à Khan Younès

Mardi, une frappe israélienne a tué dix membres d’une même famille à l’est de Khan Younès (sud de la bande de Gaza), a affirmé un responsable médical à l’AFP. Seule une petite fille âgée de trois mois a survécu. Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté la frappe. D’après des témoins, des bombardements ont aussi visé deux maisons dans le camp de déplacés d’Al-Bureij.

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L’offensive israélienne de représailles dans l’enclave palestinienne a fait au moins 39 929 morts, d’après des données du ministère de la santé de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne détaille pas le nombre de civils et de combattants tués.

Itamar Ben Gvir, ministre israélien d’extrême droite, conduit une prière sur l’esplanade des Mosquées

Le ministre de la sécurité nationale israélien, Itamar Ben Gvir, d’extrême droite et habitué des provocations, a conduit, mardi, une prière sur le site hautement sensible de l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem-Est, à laquelle ont participé plusieurs centaines de ses compatriotes à l’occasion d’une fête juive, selon des responsables. M. Ben Gvir s’est filmé sur le site à l’occasion de Tisha Beav, commémoration juive de la destruction des deux temples, appelant notamment à « battre » le Hamas plutôt qu’à négocier avec le mouvement islamiste palestinien. Mardi matin, « environ 2 250 juifs ont prié, dansé et hissé le drapeau israélien » sur l’esplanade, a rapporté à l’AFP un responsable du Waqf, l’administration jordanienne des Biens religieux musulmans à Jérusalem, sous le couvert de l’anonymat.

En vertu d’un statu quo décrété après la conquête de Jérusalem-Est par Israël en 1967, les non-musulmans peuvent se rendre sur l’esplanade des Mosquées, qui abrite le dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa, à des heures précises, sans y prier, une règle de moins en moins suivie par certains juifs nationalistes.

Cet épisode n’a pas manqué de faire réagir à l’étranger. « Ce type de comportement n’aide pas et c’est une provocation inutile », a commenté le porte-parole du secrétaire général des Nations unies (ONU), Farhan Haq.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a exhorté le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à empêcher de futurs « actes de provocation ». Comme les Etats-Unis, la France a « condamn[é] » la démarche de M. Ben Gvir, a fait savoir le Quai d’Orsay dans un communiqué mardi soir : « Cette nouvelle provocation est inacceptable. La France appelle le gouvernement israélien à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire respecter le statu quo historique sur les lieux saints à Jérusalem. »

M. Poutine déclare à Mahmoud Abbas être « préoccupé » par les morts civils palestiniens

« Nous sommes avant tout préoccupés par les pertes civiles », a déclaré le président russe, Vladimir Poutine, mardi, au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en visite à Moscou. « Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir la Palestine et le peuple palestinien », a-t-il ajouté, répétant être attaché à l’établissement d’un « Etat palestinien à part entière ».

M. Nétanyahou nie avoir ajouté des conditions à un accord de cessez-le-feu à Gaza, en dépit d’un article du « New York Times »

Selon le New York Times, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, aurait ajouté des éléments rendant plus complexe un accord de cessez-le-feu à Gaza lors des dernières séances de négociations entre l’Etat hébreu et le Hamas. Le quotidien américain se réfère à des documents non publiés pour affirmer que M. Nétanyahou a fait parvenir, à la fin de juillet, une liste de nouvelles demandes aux médiateurs américains, égyptiens et qataris.

Un des documents suggérait notamment que les forces israéliennes conserveraient le contrôle de la frontière sud de Gaza, une exigence qui n’était pas présente dans la proposition israélienne du mois de mai. D’après le New York Times, M. Nétanyahou se montre également moins flexible quant à la possibilité pour les Palestiniens déplacés de retourner chez eux dans le nord de Gaza, une fois les combats arrêtés.

Le bureau de M. Nétanyahou, dans un communiqué publié mardi, a nié avoir ajouté de nouvelles conditions et a déclaré que le premier ministre avait plutôt cherché à clarifier les ambiguïtés de la proposition israélienne de mai, la rendant plus facile à mettre en œuvre. « C’est le Hamas qui a exigé vingt-neuf modifications à la proposition du 27 mai, ce que le premier ministre a refusé de faire », ajoute le communiqué.

Deux navires marchands attaqués au large du Yémen

Des explosions ont été signalées, mardi, près de deux navires marchands au large du Yémen, ont rapporté deux agences de sécurité maritime, précisant que ces explosions n’avaient pas fait de blessés ni de dégâts.

Le premier navire, le Delta Atlantica, un pétrolier battant pavillon libérien, a fait état « d’une explosion à proximité », à environ 63 milles nautiques au sud-ouest de la ville yéménite de Hodeïdah, contrôlée par les rebelles houthistes, a déclaré l’agence de sécurité maritime britannique UKMTO. Le navire a dit ensuite avoir aperçu « une petite embarcation agissant de manière suspecte », puis entendu une seconde explosion. UKMTO a précisé que le bateau avait aussi été « attaqué par un drone, qui a été neutralisé ». « Le navire et son équipage sont sains et saufs, et il se dirige vers son prochain port d’escale », a-t-elle ajouté.

Un autre pétrolier, le On Phœnix, battant pavillon panaméen, a également fait l’objet dans la nuit de mardi à mercredi d’une tentative d’attaque en mer Rouge, selon les agences de sécurité maritime. UKMTO et Ambrey ont fait état d’une explosion à « proximité » du navire, à 97 milles nautiques au nord-ouest de Hodeïdah, qui n’a pas fait de blessés ni de dégâts.

Le Monde avec AFP

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