La garde à vue du handballeur Benoît Kounkoud a été levée mercredi 31 janvier dans la journée, a fait savoir en soirée le parquet de Paris, qui a ouvert une enquête pour tentative de viol.
« L’enquête se poursuit, notamment afin de recueillir davantage de témoignages », a précisé le parquet à l’Agence France-Presse (AFP). Une femme âgée d’une vingtaine d’années accuse le joueur de 26 ans, qui évolue dans un club polonais, d’avoir tenté de la violer dans une boîte de nuit de la capitale dans la nuit de lundi à mardi.
Sa garde à vue dans les locaux du premier district de police judiciaire (DPJ) avait débuté mardi au petit matin, selon le parquet. « Une femme née en mars 2003 lui reproche une tentative de viol, au cours d’une soirée alcoolisée dans une boîte de nuit du 8e arrondissement », a expliqué le parquet. « Mon client est ressorti libre. Il conteste les faits. L’enquête suit son cours », a de son côté déclaré l’avocat du joueur, Me Mario Stasi, joint par l’AFP.
Réaction de la FFH
La Fédération française de handball a réagi dans un communiqué. Tout en disant qu’elle n’était « pas en mesure de commenter cette affaire à ce stade », elle « réaffirme sa détermination à lutter contre toute forme de violence et entend rappeler qu’elle condamne sévèrement de tels faits, lorsqu’ils sont établis ».
De son côté, le club polonais de Kielce, où évolue Benoît Kounkoud depuis 2022, a déclaré prendre « l’affaire au sérieux et [condamner] tout comportement qui enfreint les règles de la vie sociale ». « Le club prendra toutes les mesures appropriées dès qu’il aura reçu des informations officielles concernant l’incident. Dans l’attente d’une clarification, l’affaire ne fera l’objet d’aucun commentaire », a ajouté Kielce, l’une des toutes meilleures formations européennes, victorieuse de la Ligue des champions en 2016 et finaliste ces deux dernières saisons.
Après leur victoire face au Danemark dimanche à Cologne, les handballeurs français ont retrouvé lundi l’Hexagone et ont été reçus par Emmanuel Macron à l’Elysée, pour une cérémonie au cours de laquelle le président a loué la « leçon d’engagement sportif et mental » de l’équipe, entraînée par Guillaume Gille.
Durant l’Euro de handball à Cologne (Allemagne), l’ailier droit, qui a évolué au Paris Saint-Germain où il a été formé, est venu en renfort en raison d’incertitudes sur l’état physique de Yanis Lenne en début de compétition. Il n’a ainsi pas disputé la moindre minute en demi-finale contre la Suède puis en finale.