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le grand retour de Laurent Baffie sur Instagram

by Marko Florentino
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Attention, quelques oreilles vont saigner. « Elle est là la grosse pute ? » La bouchère se retourne (visiblement, elle s’est reconnue) avec un grand sourire. « Oh ! ça va mon Lolo ? », lance-t-elle au client (visiblement un habitué) avant de l’embrasser. Une vidéo de quarante secondes publiée le 1er juin qui a fait 1,2 million de vues. Derrière la caméra planquée dans des lunettes noires, Laurent Baffie nous offre un déroutant moment d’amitié charcutière.

Depuis septembre, l’ex-acolyte de Thierry Ardisson, qui a inventé le métier de sniper à la télévision, a repris ses caméras cachées sur son compte Instagram. Avec un succès certain ; il a fêté, mardi 11 juin, son premier million d’abonnés. Dans la rue, à Roland-Garros, sur les terrasses de café, dans les commerces de proximité, Laurent Baffie alpague, insulte, s’incruste, tape la discute et joue avec les nerfs des Français.

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Les plus anciens se souviennent de ces premiers micros-trottoirs où, dans les années 1990, un jeune homme en blouson noir interrogeait les badauds sur des thèmes farfelus comme « Que pensez-vous des mariages des prêtres entre eux ? » ou « Etes-vous pour le massacre des bébés phoques pour faire des smokings pour enfant ? ». Des vidéos qui, derrière la facétie un peu bas de plafond, donnent une certaine vision de l’état d’esprit de la société à l’époque, sur la question de la cause animale, de l’homosexualité ou même de la pédocriminalité (un jeune homme lui confie, devant sa copine, qu’il a été tripoté enfant par un prêtre qu’il considérait comme un père).

Trente ans plus tard, le ton n’a pas changé mais la bête est connue. Qu’il se planque derrière sa casquette (« On peut envisager une relation en viager ? », demande-t-il à une dame âgée), sa veste rouge de vendeur Darty (« Prends-moi un aspi, fais pas ta pute », à un cadre sup) ou son brassard de policier (« C’est vous qui gueulez comme ça ? On vous entend dans tout Limoges ! », à une bande d’adolescentes), les réactions se font toujours en deux temps. La surprise, voire la colère, puis le regard qui s’allume, le fou rire qui démarre : « Ah, mais c’est Baffie, je vous adore, vous êtes géniaux. » « Je n’ai pas de compliment à recevoir d’une connasse qui ne sait pas conjuguer », rétorque-t-il à une jeune femme hilare. Etrangement, surgit une forme de réconfort, de confiance en l’humanité, à observer des inconnus si heureux de se faire tacler, en attente de la vanne qui va les clouer.

Des Français sympathiques

Une jeune femme, cependant, ne l’a pas reconnu. Alors qu’elle jette des bouteilles en verre dans une benne, elle accepte de claquer la bise à cet énergumène qui la salue avec familiarité : « Je ne voulais pas vous vexer, je n’ai pas la mémoire des visages. Peut-être que vous pourriez être mon père, il est parti quand j’avais 3 ans », lance-t-elle dans un sourire quelque peu blessé.

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