Sur le littoral italien, près d’une plage sur deux est privée. Dans certaines régions, comme la Ligurie, la Campanie ou l’Émilie-Romagne, ce taux peut atteindre 70 %… Une particularité transalpine qui a poussé les fabricants de mobilier extérieur à s’adapter à ce marché et à développer des transats spécifiques. Le parasol est ainsi intégré à la structure même de l’assise, généralement fixé de façon articulée au niveau de l’appuie-tête. Un accessoire qui associe dolce vita et sens pratique typique du design italien, « et qui rend l’utilisateur autonome pour pouvoir positionner le transat où il le souhaite et, si nécessaire, se protéger la tête du soleil », explique Stefano Zajotti, responsable du design chez EMU.
C’est cette base archétypale que le pionnier italien du mobilier de jardin, fort d’une expertise construite depuis une soixantaine d’années, a demandé au designer Arik Levy d’interpréter. « Les produits conçus par Arik Levy ont toujours représenté un esprit essentiel mais très expressif dans le monde du design », note Stefano Zajotti. Le créateur israélien, qui vit en France depuis une trentaine d’années, imagine des œuvres très sculpturales aux formes totémiques. Avec Shine, il s’est attelé à redessiner un basique en proposant une combinaison d’alu (pour la structure) et de teck (pour les accoudoirs), faisant de ce modèle un best-seller d’EMU, que l’on retrouve aussi bien sur les plages, au bord des piscines d’hôtel ou des bassins de maisons privées.
Cet été, Arik Levy en propose une variation 100 % teck, pour un style plus classique, mais toujours doté de sa « visière » surplombante. Un détail qui fait toute la différence pour qui veut lire la tête à l’ombre mais le corps au soleil… Une équation souvent insoluble.
Lit de piscine Shine, d’Arik Levy, Emu, 1 300 €. emu.it
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