Sean Combs était une star du hip-hop, intouchable, célèbre pour ses réceptions où se pressait toute l’Amérique, qui avait créé un empire avec une maison d’enregistrement, Bad Boy Records, une chaîne de télévision, Revolt TV, du commerce de vodka produite en France. Mais, derrière le rappeur, connu sous le nom de Diddy, P. Diddy ou Puff Daddy, se cachait un prédateur sexuel violent qui avait organisé un trafic d’êtres humains en bande organisée, contraignant des personnes à avoir des relations sexuelles avec des prostitués recrutés à cet effet. Pendant ce temps, Diddy filmait leurs ébats en se masturbant. C’est ce que mentionne l’acte d’accusation d’un grand jury new-yorkais, révélé en septembre 2024.
Le procès débute à Manhattan lundi 5 mai, avec la sélection des jurés. Les débats devraient commencer le 12 mai. Agé de 55 ans, Diddy comparaît détenu, dans une prison de Brooklyn, en raison des risques de fuite et de pression sur les témoins ou les victimes. Il encourt la réclusion à perpétuité. Il a plaidé non coupable, assurant que toutes les relations étaient consenties, et refusé un compromis de dernière minute. L’homme a obtenu de pouvoir comparaître en tenue de ville, contrairement aux prévenus déjà incarcérés habituellement vêtus d’une combinaison orange.
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