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le retour gagnant des séjours linguistiques

by Marko Florentino
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Maxime Coudert ne parle plus un anglais de « galérien ». Il vient de poser ses valises sur le sol français après cinq mois à Toronto. Diplômé en communication éditoriale, le jeune homme de 23 ans a souhaité faire une pause avant d’entrer sur le marché du travail. En janvier, il a donc décidé de partir en séjour linguistique avec EF Education Fisrt, le leader mondial du secteur. Au programme : quatre heures d’anglais par jour, immersion dans une famille canadienne et visite du pays.

Le Français se dit satisfait de sa progression : « La vie est belle, j’étais niveau C1 [autonome] maintenant, je suis C2 [maîtrisé] ». Sa motivation ? Dompter la langue pour assurer son avenir professionnel. « Dans le milieu de la communication, tu bosses sur des logiciels qui sont en anglais, quand tu as un bug, les supports sont en anglais, si tu travailles dans une grosse boîte internationale, tu communiques en anglais, et puis tu fais du franglais absolument toute la journée », résume celui qui aimerait poursuivre dans la communication digitale.

Comme Maxime, environ 100 000 jeunes partent chaque année à l’étranger pour apprendre une langue, selon les données de l’Union nationale des organisations de séjours éducatifs, linguistiques et de formation en langues (Unosel). L’engouement autour de ces séjours a d’ailleurs toujours existé.

Hier « punition éducative »

Dès les années 1960, les Français débarquent outre-Manche chez leurs voisins britanniques, à l’image des deux cancres du film A nous les petites Anglaises (1976), envoyés dans le sud de l’Angleterre après avoir raté leur baccalauréat. « A l’époque, le séjour linguistique était vécu comme une punition éducative, analyse Sabine Bonnaud, déléguée générale de l’Unosel. Désormais, il est perçu comme une opportunité pour améliorer l’apprentissage de la langue, mais aussi une expérience à vivre pour gagner en autonomie. »

Fin de la corvée imposée par les parents, les jeunes partent de bon cœur pour découvrir une autre culture. Avec un impératif nouveau : ils doivent apprendre l’anglais pour leur insertion professionnelle. Antoine Duc, 23 ans, s’est, lui, envolé vers la Californie avec EF lorsqu’il avait 18 ans. « L’anglais, pour moi, ce n’est pas nécessaire, c’est obligatoire, fait valoir le futur ingénieur commercial. Tu peux aller n’importe où, travailler avec n’importe qui grâce à cette langue. » C’est son père qui l’a incité à partir, préoccupé par son avenir. Aujourd’hui, le Lyonnais ne regrette pas cette décision. Il a validé son niveau B1 [indépendant], chose qu’il n’aurait selon lui « jamais pu faire sans EF ».

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