LA LISTE DE LA MATINALE
Cette semaine, nous vous présentons une sélection de festivals qui vous mèneront un peu partout. Dans le Lot avec du jazz à Souillac, en itinérance dans le pays d’Auge avec de la musique classique, à Nohant, dans l’Indre, pour écouter du piano romantique, à Megève (Haute-Savoie), pour entendre du blues et, pas très loin, dans une autre ville de montagne, Chamonix, pour se laisser charmer par du jazz et des musiques du monde. Sans oublier l’orgue, à l’abbaye de Lessay, dans la Manche.
Découvrir Souillac et ses alentours avec son festival de jazz
Il y a les concerts sur la place Pierre-Betz, avec en décor les murs de l’abbaye Sainte-Marie, au cœur de la commune de Souillac (Lot). Et ceux qui mènent à découvrir des sites à quelques kilomètres, comme les grottes de Lacave, ou le village de Pinsac. Le festival Souillac en Jazz, bientôt quinquagénaire, est de ces événements « modestes » qui donnent de beaux moments à l’été festivalier. Commencée le 13 juillet, la 48e édition se poursuit jusqu’au 20 juillet avec : le quintette Nooh Band (Pinsac, le 15) ; le duo NoSax NoClar avec justement un saxophoniste, Julien Stella et un clarinettiste, Bastien Weeger (Lacave, le 16) : le sextette Rose Betty Klub (le 17) ; le violoniste Clément Janinet avec un ensemble de cordes et la mise en avant d’Adama Sidibé, joueur de sokou, violon monocorde traditionnel malien (le 18) ; un double plateau avec le quartette Prospectus puis la formation du contrebassiste Renaud Garcia-Fons (19) ; la chanteuse Cécile McLorin Salvant en quartette (20). S. Si.
Souillac en jazz, à Souillac (Lot) et alentours. Jusqu’au 20 juillet. De 14 € à 35 €.
Sortir des sentiers battus avec les Promenades musicales en Pays d’Auge
Ouverte en fanfare, le 13 juillet, la 30e édition de ce festival itinérant dirigé par Sébastien Daucé (chef de l’ensemble Correspondances) invite plus que jamais à sortir des sentiers battus. Pour des « petites promenades », le matin ou l’après-midi, à l’intention du jeune public (par exemple, une adaptation, pour guitare et papiers coupés, de Pierre et le Loup, le conte musical intemporel de Serge Prokofiev, le 20, au cinéma de Pont-l’Evêque) et pour des grands détours invitant à sillonner le pays d’Auge avec le même goût de l’aventure que celui qui a inspiré aux artistes des programmes vraiment originaux. Le chant y figure en première ligne. Dans une adaptation audacieuse, par Jeanne Desoubeaux, de Carmen, le célébrissime opéra de Georges Bizet (1838-1875), à Saint-Pierre-en-Auge, les 20 et 21 juillet, ou dans une curieuse transposition du salon de l’Impératrice Joséphine (1763-1814) au musée Boudin de Honfleur (Calvados), le 16 juillet. La harpiste Valeria Kafelnikov s’y glissera dans la peau d’Hortense, la fille de Madame de Beauharnais, dont les romances qui commencent à sortir de l’oubli seront interprétées par la mezzo-soprano Coline Dutilleul. P. Gi
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