Table of Contents
Andrew Parsons n’a rien manqué de la quinzaine olympique. Arrivé le 21 juillet à Paris, le président du Comité international paralympique est reparti, mardi 13 août, pour Bonn (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), au siège du comité, encore émerveillé par les deux semaines de compétition et par la ferveur des Français.
Rencontré samedi 10 août, à la veille de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques (JO), le dirigeant brésilien se montrait impatient à l’idée de lancer, mercredi 28 août, à Paris, les 17es Jeux paralympiques d’été (jusqu’au 8 septembre). Une édition pour laquelle il espère vivre la même « parenthèse enchantée » que celle qui a été observée pendant les JO. « La fête n’est pas finie », promet-il, enthousiaste.
Les JO ont été une réussite populaire. Comment comptez-vous profiter de cet élan pour les Jeux paralympiques ?
J’ai été très impressionné par l’atmosphère, par la joie et la fierté des Français. Le meilleur exemple, c’est quand j’ai vu la France battre la Slovénie dans l’épreuve par équipes de tennis de table. Il ne s’agissait que des huitièmes de finale, et pourtant l’ambiance est devenue complètement folle. Les gens sautaient, ont chanté La Marseillaise pendant, je ne sais pas, vingt minutes d’affilée, tout simplement parce qu’ils étaient heureux. Nous voulons que ce sentiment perdure.
De nombreux Parisiens ont quitté Paris pendant les JO et se disent probablement qu’ils ont raté une fête. Mais je veux leur dire que la fête n’est pas finie : il y a les Jeux paralympiques. Et je suis persuadé que nous vivrons les mêmes sentiments que ceux que nous avons vécus pendant les JO.
Au lendemain de la cérémonie de clôture, Paris 2024 confirmait n’avoir vendu que 1,4 million des 2,5 millions de billets pour les Jeux paralympiques. Craignez-vous de voir des sièges vides lors des compétitions ?
Non, je ne suis pas inquiet. Ces billets seront vendus. Les dernières éditions ont montré que nous observons un pic de vente au cours des derniers jours des JO et jusqu’à la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, qui attirent toujours plus de spectateurs nationaux que de spectateurs internationaux [les Français représentent pour l’instant 88 % des acheteurs].
Nous avons vu pendant la quinzaine olympique cette atmosphère fantastique, cette grande passion des Français. Nous sommes donc persuadés que les stades seront pleins pour les compétitions paralympiques.
L’événement souffre malgré tout d’un déficit de médiatisation. Comment faire pour sortir de l’ombre des JO ?
Il vous reste 67.09% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.