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L’Impératrice part à la conquête du monde

by Marko Florentino
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Le groupe français L’Impératrice, en 2022.

Devinette. Quel groupe français donnera, le 1er juin, au festival We Love Green – qui se tiendra du 31 mai au 2 juin, dans le bois de Vincennes, à Paris –, son premier concert dans l’Hexagone après avoir joué à la dernière édition du mythique rassemblement californien de Coachella ? Réponse : Justice. Mais aussi L’Impératrice. Après avoir croisé le duo vedette de l’électro aux Etats-Unis puis au Mexique, avant de partager avec lui, le 30 mai, l’affiche du festival Primavera, à Barcelone, ce sextet funky lancera, lors de l’événement écolo-musical parisien, une tournée nationale (près de vingt dates jusqu’en décembre) promouvant la sortie d’un troisième album palpitant, Pulsar, au destin international programmé.

Avec plus de quarante concerts prévus hors de nos frontières avant la fin de l’année, L’Impératrice confirme que ses groove léchés aux refrains franco-anglophones ont trouvé le chemin de l’export. En disciples instrumentistes de la French touch. Car si Justice – avec qui ils partagent le même designer lumière et scénographe, Vincent Lerisson – s’est imposé comme héritier de Daft Punk en pilotant des ordinateurs, le groupe, créé en 2012 par le claviériste Charles de Boisseguin, fait danser aux sons de la guitare d’Achille Trocellier, de la basse de David Gaugué, des synthétiseurs de Hagni Gwon, de la batterie de Tom Daveau et du chant agile de Flore Benguigui.

Lire l’enquête (2024) | Article réservé à nos abonnés La nouvelle quête de Justice, duo star de l’électro française

« Même s’ils étaient composés en solitaire, avec un ordinateur, j’ai tout de suite senti que mes premiers morceaux étaient faits pour être défendus avec des musiciens », explique Charles de Boisseguin, 37 ans, en se souvenant de ses débuts de claviériste et de compositeur autodidacte. Une époque où ce Parisien, grandi à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), hésitait encore entre musique et journalisme.

Boule à facettes

D’abord consommateur obsessionnel de pop et de rock, il bifurque vers des rythmes plus dansants à mesure que son adolescence le plonge dans la culture des clubs. Les premiers monuments historiques de la house made in France – Homework (1997) et Discovery (2001), de Daft Punk, Super Discount (1997), d’Etienne de Crécy –, mais aussi les samples du rap local des années 1990 (IAM, Alliance Ethnik, Doc Gynéco…), l’initient aux ancêtres funk et disco.

« J’ai alors pris conscience des musiciens de studio qui, à l’origine, étaient derrière ces succès », rappelle le fondateur de L’Impératrice. « Des instrumentistes que les producteurs recrutaient pour leur technique, leur groove, leur son », et qui lui donneront envie d’approcher le perfectionnisme des productions disco-funk et soft-rock de la fin des années 1970 et du début des années 1980 – « Pour moi, la musique la mieux exécutée de l’histoire de la pop », assure-t-il.

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