
Quand on est sportif de haut niveau, tous les coups sont permis pour décrocher un sponsor. Ainsi l’ex-perchiste français Romain Mesnil s’était filmé nu dans les rues de Paris, en 2009 sur les réseaux sociaux, pour attirer l’œil d’un équipementier. Seize ans plus tard, la tenniswoman Loïs Boisson a eu droit à son tour à son moment de soudaine notoriété virtuelle – mais sans l’avoir voulu. Lors du tournoi de Rouen, en avril, une adversaire, Harriet Dart, avait pris à partie l’arbitre, lui priant de demander à la Française de « mettre du déodorant », car « elle sent vraiment mauvais ».
Capté par les caméras, le manque de classe de la Britannique a animé les réseaux sociaux et n’a pas échappé à la Dijonnaise. Elle a choisi d’en rire. « J’ai besoin d’une collab’ », écrivait-elle alors sur Instagram, offrant ses services aux marques de cosmétiques. Quelques semaines plus tard, Loïs Boisson, qui a renversé, lundi 2 juin, la numéro 3 mondiale, Jessie Pegula (3-6, 6-4, 6-4) et poursuit son incroyable parcours à Roland-Garros, n’a plus à faire sa publicité. La Française de 22 ans est qualifiée pour les quarts de finale, où elle affrontera la Russe Mirra Andreeva, mercredi.
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