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Vers un retour de la baignade autorisée dans la Seine et dans la Marne

by Marko Florentino
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Le 14 juillet à 15 heures, comme chaque deuxième dimanche de juillet à 15 heures depuis plus de vingt ans, des hommes, des femmes, seuls ou en famille, des élus, en maillot, slip ou caleçon de bain, plongeront à pieds joints dans les fleuves et les rivières d’Europe. Au diable l’interdit, les banderoles seront à nouveau de sortie – « osons la baignade en Marne », « l’Essonne se jette à l’eau », « je veux pouvoir à nouveau me baigner ». Les photos circuleront, les autorités observeront. Avec la promesse de se retrouver dans un an, même jour, même heure, pour le prochain « Big Jump » européen.

Mais, en 2025, l’ambiance sur les bords de Seine et les bords de Marne, en Ile-de-France, pourrait changer. Plutôt que de réclamer, les militants en slip de bain pourraient célébrer ce qu’ils attendent depuis tant d’années : le retour de la baignade dans les deux principaux cours d’eau de la région. Une réunion s’est tenue, le 21 mars, à la préfecture de région, sous la présidence du préfet, Marc Guillaume, d’Anne Hidalgo, la maire (Parti socialiste) de Paris, et du président de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier (Les Républicains). En présence de nombreux élus (maires, présidents de département), tous trois ont arrêté la liste des 32 sites – 27 dans la métropole, quatre en Essonne, un en Seine-et-Marne – où nager sera à nouveau bientôt autorisé.

L’Atelier parisien d’urbanisme (APUR), en a dressé l’inventaire et étudié la faisabilité. Les baignades au pont de Grenelle, au pont de Bercy et au pont Marie, à Paris, pourraient être les premières à être inaugurées, en 2025, ainsi que certains sites de la boucle de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), où la Marne est fermée à la navigation commerciale après le port de Bonneuil. Les bien nommées « rue de la Baignade » et « rue de la Plage » retrouveraient alors tout leur sens.

Le grand public a perdu l’usage du fleuve

Cela fait plus d’un siècle, depuis l’arrêté préfectoral de 1923, qu’on ne se baigne plus dans la Seine. La cohabitation avec les bateaux était trop dangereuse, l’eau n’était pas vraiment propre non plus. Dans la Marne, l’interdiction date de 1970. Cela n’empêche pas les baignades sauvages, l’organisation de rares événements sportifs (le triathlon de Paris jusqu’en 2012, un test pour les JO et un concours de plongeon de haut vol en 2023), et l’exception en Seine-et-Marne, à Meaux, où les habitants se baignent dans la Marne depuis 2007. Mais pour le reste, le grand public a perdu l’usage du fleuve. Les guinguettes, qui ont fait danser les ouvriers et les employés de la Belle Epoque, ont fermé et sont plus nombreuses en peinture au Musée d’Orsay qu’en plein air.

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