Dans le film Saint Laurent, de Bertrand Bonello, sorti en 2014, le chien du couturier, le bouledogue français Moujik, meurt d’une overdose après avoir ingéré la drogue de son maître. L’anecdote est apocryphe, mais elle dit l’importance de Moujik dans la légende qui entoure Yves Saint Laurent.
Dans l’ouvrage Yves Saint Laurent et ses chiens, publié aux éditions Norma, Martin Bethenod, commissaire d’exposition indépendant et ancien directeur général délégué de la Bourse de commerce-Collection Pinault, décrit la passion canine du génie de la mode, mort en 2008, à l’âge de 71 ans. Le livre est le deuxième ouvrage de la collection « Amigos Forever », offrant un regard sur la vie de grands artistes sous l’angle de leur relation aux canidés.
Outre le fameux Moujik, et ses trois successeurs portant son nom, il y a eu d’autres chiens. Et notamment les chihuahuas Hazel, « les grandes oubliées », écrit Martin Bethenod, qui ajoute qu’elles ont « donné lieu à une iconographie brillante ». L’ouvrage, richement illustré, montre les chiens minuscules dans les bras de ses amis (François-Marie Banier, Talitha Getty), photographiés par Martine Franck ou Alice Springs.
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