Un mineur soupçonné de projeter une action violente samedi 13 juillet à Angers à l’occasion du week-end du 14-Juillet a été interpellé par la police, a annoncé sur X le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Le procureur de la République d’Angers Eric Bouillard a précisé à un correspondant de l’Agence France-Presse que la garde à vue du mineur était « en cours » et avait débuté récemment.
Le mineur, pour lequel aucun détail n’a été donné, a été interpellé par des policiers de la Division de la criminalité organisée et spécialisée d’Angers, a ajouté le procureur, dont le parquet dirige cette enquête. Les services de renseignements ont pris connaissance de messages menaçants diffusés sur internet par ce mineur, selon le magistrat, qui n’a pas précisé la nature de ces menaces. La menace est « en cours d’évaluation » mais il n’y a « pas d’élément » qui permettent de dire qu’une action violente allait être menée, a-t-il également dit.
Forte mobilisation policière
Quelque 130 000 policiers et gendarmes seront mobilisés samedi 13 et dimanche 14 juillet sur l’ensemble du territoire français pour assurer le bon déroulement des festivités de la fête nationale, deux semaines avant l’ouverture des Jeux olympiques, a annoncé vendredi 12 juillet Gérald Darmanin.
« Pour garantir la sécurité des festivités du 14-Juillet, 130 000 policiers et gendarmes seront mobilisés ce week-end, dont 11 000 à Paris », a écrit sur X le ministre de l’intérieur. « Face aux irresponsables qui tentent de semer le désordre, j’appelle au respect de ce moment de cohésion nationale », a-t-il ajouté, sans préciser qui il visait.
L’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne, avec le soutien de plusieurs députés de La France insoumise, ont appelé à manifester dimanche à 19 heures place de la Bastille « pour un gouvernement du Nouveau Front populaire » et « contre le coup de force présidentiel » après les législatives anticipées.
Les négociations patinaient vendredi à gauche pour proposer un nom de premier ministre, sur fond de désaccords entre « insoumis » et socialistes, tandis que le camp présidentiel luttait pour afficher son unité autour de Gabriel Attal, assuré de prendre la tête du groupe Renaissance à l’Assemblée.