Six jeux vidéo pour mener une vie de pirate, de « Yakuza Pirate in Hawaii » à « Sea of Thieves »

LA LISTE DE LA MATINALE

Ils ont beau être affreux, sales et méchants, les pirates ont toujours la cote. Après avoir conquis les romans, les films et les bandes dessinées, ils ont pris leurs aises dans les jeux vidéo. La preuve avec le réjouissant Like a Dragon : Yakuza Pirate in Hawaii (sorti le 21 février) et son étonnant métissage entre la pègre japonaise et les boucaniers.

Le lancement de ce nouveau titre des japonais du studio Ryu Ga Gotoku a donné envie au service Pixels du Monde de se coiffer à son tour d’un tricorne, de hisser un pavillon noir à tête de mort et de faire une liste non exhaustive de jeux de pirates récents.

Les jeunes recrues

« Like a Dragon : Yakuza Pirate in Hawaii », flibusteries nippones

Est-ce réellement un jeu de pirates ou bien un jeu de yakuzas déguisés en pirates ? Toujours est-il que le nouveau volet de la saga Like a Dragon, qui fête bientôt ses 20 ans, a décidé de jeter l’ancre dans le Pacifique, à Hawaï plus précisément, où l’amnésie d’un cadre de la pègre japonaise le pousse à se reconvertir en capitaine d’équipage de pirates.

Goro Majima, notre héros, en prend tous les gimmicks : les beuveries sur le bateau, les batailles au canon, les chansons et la chasse au trésor. Mais la piraterie est ici un prétexte pour se bagarrer jusqu’à plus soif, voguer d’île en île, et surtout savourer quelques dizaines d’heures de plus du dernier titre dérivé de la série autrefois connue sous le nom de Yakuza.

« Steamworld Heist II », pirates mécaniques

Pas facile d’être le fils du capitaine Leeway, l’une des plus célèbres louves de mer qui a écumé les océans de cette planète postapocalyptique. Sa piteuse descendance va pourtant devoir monter une équipe de fiers gabiers – tous, comme lui, de vieilles machines à vapeur cabossées qui sont les derniers vestiges d’une civilisation depuis longtemps éteinte – pour percer le mystère de la disparition de l’eau douce.

Si la mécanique de Steamworld Heist II se grippe un peu passée la vingtaine d’heures, son système de combat tactique en tour par tour bien huilé et son univers rafraîchissant restent autant de bons moyens de relâcher la pression.

« Shadow Gambit : The Cursed Crew », le bateau des damnés

On associe volontiers la discrétion aux ninjas, aux agents secrets ou aux assassins. Mais que diable viennent donc faire les bruyants pirates dans un jeu d’infiltration ? Les Munichois de Mimimi Games, dont il s’agit de l’ultime jeu, ont pourtant réussi le pari de transformer une bande de bras cassés (qui, en plus, s’avèrent être des morts-vivants) en un commando ultra-efficace pour pénétrer les lignes ennemies.

Au programme : déjouer la vigilance de nos adversaires, éviter les pièges et cacher les corps pour espérer mener à bien les missions qui se déroulent sur des îles de pirates ressemblant à des miniatures. Les pouvoirs délirants de notre équipage (l’un possède un canon qui propulse des humains, un autre peut disparaître dans une dimension parallèle) ne seront pas de trop. Un jeu aux multiples possibilités, qui se hisse au sommet du genre de l’infiltration.

Les vieux loups de mer

« Return to Monkey Island », la revanche du nerd

Si l’on devait élire le pirate le plus célèbre de l’histoire du jeu vidéo, Guybrush Threepwood ferait probablement partie des favoris. Ce gringalet maladroit est l’inoubliable héros de la série Monkey Island, dont les deux premiers épisodes sont considérés comme des monuments du jeu d’aventure en point and click.

Un peu plus de trente ans après sa création, Guybrush reprend du service dans Return to Monkey Island, signé par Ron Gilbert et David Grossman, deux des trois créateurs de la série. Un titre aux graphismes renouvelés, plus accessible mais qui n’a pas perdu son sens de l’humour absurde.

« Sea of Thieves », batailles navales

Vous sentez l’appel du large mais la côte la plus proche est à plus de 300 kilomètres de chez vous ? Lancer Sea of Thieves est la promesse de grandes traversées sur l’océan. Seul ou accompagné d’amis pour former un équipage, ce jeu en ligne multijoueur met l’accent sur la navigation, nécessaire pour rejoindre les points d’intérêt du jeu.

Mais attention, des monstres marins rôdent. Des navires hostiles, pilotés par d’autres joueurs mal intentionnés, peuvent également vous prendre en embuscade et se charger de vous faire perdre votre précieux butin. Avec ses factions à rejoindre, ses différents types de missions et ses enrichissements réguliers, le joyeux jeu multijoueur de Rare nous inonde de suggestions. Gare à la noyade, moussaillon !

« Assassin’s Creed IV : Black Flag », branle le bas de combat

Sorti en 2013, c’est le titre le plus ancien de cette sélection. Quatrième épisode de la licence Assassin’s Creed, d’Ubisoft, il ne s’appuie pour une fois pas sur la reconstitution de grandes villes historiques, comme Venise ou Boston, mais propose un vaste archipel des Caraïbes à explorer, aux commandes d’un lourd rafiot.

Chasse au trésor, épiques combats maritimes mais aussi exploration de ports louches où se réfugient les pires canailles de la région… Black Flag saisit à la perfection le frisson d’une vie de pirate et reste encore largement meilleur que Skull & Bones, le jeu de pirates sorti par Ubisoft dix ans plus tard.